A moins d'être enfermé dans un loft ou une maison pleine de secrets, on est au courant que le président chinois est venu faire ses courses au supermarché élyséen. Dans l'absolu rien de choquant que des États établissent des accords commerciaux dans le cadre du développement du marché extérieur. Soit.
Où ça devient choquant, c'est que la France ne se contente pas de vendre des marchandises (avion, uranium), notre beau pays vend également ses compétences. Faut-il rappeler que la Chine n'est pas une démocratie et que la fuite des savoirs-faire est ici dangereux. Pour la simple et bonne raison qu'en laissant fuir des savoirs-faire vers la Chine, les Chinois seront capables de produire demain (pas après-demain, mais bien demain) les marchandises achetées aujourd'hui. Cela au mépris du respect des individus qui produiront ces marchandises, qui amélioreront ces marchandises, pour des salaires misérables dans des conditions indignes. Au final ce sont des marchandises autant, sinon plus, performantes, vendues à l'exportation moins chères que ce nous sommes capables de produire.
Cette attitude est destructrice pour l'économie intérieure. Au nom du libre échange. Mauvaise idée. La chine n'est pas une démocratie. Il n'y a pas de mesures de protection (taxe à l'importation) aux frontières du pays pour contrer cette concurrence déloyale.
Une fois de plus le monde des finances aura le dessus sur le monde des hommes.